Laurent Guyot et Karim Cissé se sont exprimés en conférence de presse avant le match du 8ᵉ tour de la Coupe de France, l'occasion pour eux de discuter de leur adversaire et de la compétition.
Retour à la Coupe de France : seulement le deuxième match, mais vous avez plutôt assuré au tour précédent. Le premier match, on a suivi les consignes du coach : il fallait absolument gagner, même si c'était une équipe de R1. On devait jouer comme on le fait d'habitude, et on a su le faire. Maintenant, on a tiré une équipe de N2. Le coach nous a demandé de rester fidèles à nos principes et de tout faire pour remporter ce match.
Contre des équipes de niveau inférieur, le but, c'est surtout de ne pas se faire surprendre ? Exactement, c'est ce qu'il nous a dit. Déjà en championnat, contre le Paris FC, on a été plutôt bons. Il faut qu'on garde cette dynamique et qu'on mette la même intensité en Coupe de France.
Cette parenthèse Coupe de France, ça fait du bien ? La Coupe de France, c'est important. Il n'y a pas que le championnat. Ici, à Annecy, je pense qu'on la considère vraiment. On va essayer d'aller le plus loin possible.
Qu'est-ce que ça représente pour toi, la Coupe de France ? Pour moi, la Coupe de France, c’est tout. C’est comme un match de championnat. Les équipes de niveau inférieur jouent à fond, elles ne viennent pas pour se cacher. Alors, on doit montrer qu’on est au-dessus, qu’on est là pour gagner, et ne pas se laisser faire. J'espère qu'on ira loin.
Laurent guyot :
Retour à la Coupe de France : ça va être une autre paire de manches que contre Vesoul, non ? Oui, ça risque d’être plus compliqué. On s’attend à une opposition de valeur. Il suffit de regarder le dernier tour de Coupe de France : plusieurs clubs de Ligue 2 ont eu du mal, voire ont été éliminés, par des équipes de N2. Nous, on affronte un adversaire habitué à réaliser de bons parcours ces dernières années. À nous d’être sérieux, de bien aborder le match, de nous adapter aux conditions de jeu et de nous qualifier.
Contre Vesoul, c’était compliqué d’avoir des informations ? Un peu plus, oui. C’est plus facile d’avoir des infos sur des clubs de N2, notamment des vidéos. Cette équipe est solide, avec des principes de jeu bien identifiés. Mais en Coupe, il y a toujours deux aspects importants : l’engagement et l’investissement. Ce sont souvent ces éléments-là qui font la différence, plus que les principes de jeu. On sait que l’adversaire sera à 100 %, voire plus. À nous de répondre présent et de faire encore mieux.
Le prochain tour, ce sont les 32es avec l’entrée des clubs de Ligue 1. C’est une étape importante ? Le minimum syndical peut-être ? J’ai pour habitude de dire aux joueurs qu’en Coupe, on doit se qualifier contre les clubs hiérarchiquement inférieurs. J’insiste sur "hiérarchiquement" : des équipes qui évoluent dans des divisions inférieures. Si on doit être éliminés, autant que ce soit par une équipe de notre niveau ou d’un niveau supérieur. Il y a deux ans, ça s’était bien passé pour nous ; l’an dernier, nettement moins. Aujourd’hui, le niveau entre le milieu pro et amateur est plus équilibré : dans le football amateur, beaucoup de joueurs sont passés par des centres de formation, et les entraîneurs sont souvent très compétents, formés avec des contenus de qualité. Tant mieux si le niveau monte. Si on se qualifie pour les 32es, c’est une belle étape. Mais on pourrait encore tomber sur une équipe de R1 ou R2. Chaque chose en son temps. Pour l’instant, on se concentre sur ce match.
Comme contre Vesoul, on peut s’attendre à un turn-over ? Et le fait de jouer sur synthétique, est-ce que tu en tiens compte ? Oui, il y aura du turn-over. Aujourd’hui, jouer sur synthétique peut poser problème à certains joueurs. Mais je pense qu’au dernier tour, ça nous a plus avantagés que désavantagés. Cela dit, ce n’est pas le fait de jouer sur synthétique qui me pousse à faire tourner l’effectif. Contre Vesoul, on l’a fait de manière raisonnable, avec plusieurs titulaires sur le terrain. Samedi, il y aura des titulaires sur le terrain.
