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National 1 (J18) – Conférence de presse d’avant match (Stade Lavallois – FC Annecy)

A trois jours du déplacement en Mayenne pour y affronter le Stade Lavallois, Laurent Guyot était en conférence de presse pour répondre aux questions sur la rencontre.

Publié le
14 janv. 2022
NATIONAL
 
Laurent Guyot, entraîneur du FC Annecy

 

Comment ça va depuis cette victoire ?

 

« Cela se passe bien, la victoire a fait du bien. Ils étaient revenus avec beaucoup d’enthousiasme du break mais c’est vrai que la victoire a validé l’état de fraicheur dans lequel ils sont revenus. Il y a beaucoup d’engouement et de confiance dans le travail. On cherche à garder l’équilibre pour ne pas tomber dans la suffisance mais pour l’instant il n’y a pas d’alertes de ce côté. Ce sont des situations que l’on rêve d’avoir en tant que coach mais l’on en est qu’à la moitié. On a un gros adversaire qui se profile, qui ont un bon parcours en championnat sur les dernières semaines. On a eu un match aller très équilibré même s’il nous a souri. A nous d’être prêts et d’aborder ce match là avec nos forces pour relever le challenge. »

 

Quand tout va bien, est-ce que ce n’est pas dangereux et quel est le rôle du staff et du coach ?

 

« On est là pour trouver un certain équilibre. On est compliqué car lorsque l’on est dans une période difficile en termes de résultats, on réclame de la confiance et du temps et lorsque l’on a des résultats positifs on est presque craintifs d’un excès de confiance. Le football c’est un mélange d’humilité et de confiance, les excès de chaque côté sont dangereux. L’équilibre est très fragile car lorsque l’on est en haut, il faut continuer de travailler et les plus grands l’ont compris. On est très dépendants de l’état d’esprit d’un groupe et par conséquent des individus qui le composent ou encore de l’environnement que ce soit la vie, la ville, ce qui se dit autour du club et la dynamique. En 20 minutes, on a réussi à mettre 50 ou 60 personnes sur le terrain pour le déneiger. Pas sûr que ça ait pu se faire dans d’autres clubs aussi rapidement. Cela montre la dynamique d’un club et qu’il y a beaucoup de gens qui sont prêts à s’investir pour que l’équipe puisse jouer et puisse défendre ses chances pour gagner un match. C’est aussi ça une équipe ! Une équipe qui réussit, c’est quelque chose de global donc quand cela fonctionne, c’est important de le souligner. »

 

Bourg qui était sur une bonne période est un peu plus en difficulté dernièrement, c’est quelque chose que l’on craint quand on est coach ?

 

« Je ne la craint pas mais je reste très vigilant. Je ne suis pas l’oiseau de mauvais augure pour le groupe en répétant « attention au relâchement ». On est partis, depuis que l’on a décidé de faire un break de 15 jours à la trêve, sur le projet de se faire confiance et de dire aux joueurs que la deuxième partie de saison appartient aux joueurs. On oublie souvent que les joueurs passent plus de temps sans nous qu’avec nous. Ce qui se passe à l’extérieur, cela compte et le sentiment que j’ai c’est que l’on peut le faire confiance de ce côté-là et beaucoup de choses se décideront de ce côté-là aussi. Après, si ça se passait mal, je devrais assumer mais je ne vais pas passer mes après-midis où je les laisse en repos à vérifier s’ils sont chez eux à se reposer ou vérifier ce qu’ils mangent le midi. Ils passent plus de temps sans nous et pourtant, on s’entraîne 6 fois par semaines avant le match. »

 

Le match de Laval sera, à nouveau, l’occasion de créer des écarts après celui Bourg ?

 

« C’est une confrontation directe, en cas de victoire de Laval, ils se disent qu’ils peuvent revenir au même nombre de points que nous et nous on peut faire un écart. Si on va plus loin, on a aussi Concarneau qui ne jouera pas ce week-end et que l’on recevra la prochaine fois. Ce sont des choses factuelles et il y a aussi un écart qui s’est créé avec la 6ème et 7ème place. A partir du moment où l’on continue à gagner des matchs, l’écart ne se réduira pas donc c’est un challenge de motivation mais en disant cela, on ne dit rien. Il y a un match, 11 contre 11, avec des aspects tactiques, techniques, psychologiques et il faut gagner les matchs. On s’aperçoit que ce n’est pas si facile que ça. »

 

Est-ce que tu as l’impression de vivre une étape de montagne du Tour de France où ça lâche par l’arrière en ce moment ?

 

« Oui c’est une bonne image, si l’on doit prendre cette image-là, notre intention avec les autres équipes qui sont là c’est de maintenir un rythme suffisamment élevé pour que cela décroche petit à petit. Pour rester dans la métaphore, la ligne d’arrivée est loin encore. Il y a encore autant de chemin à faire de ce qui a déjà été fait. Tout est possible et il y a la possibilité que l’on fasse ce parcours et forcément c’est cela qu’on préfère. »

 

Le match aller remonte maintenant, est-ce qu’aujourd’hui la victoire de l’aller vaut encore plus sachant que vous savez que vous êtes concurrents directs ?

 

« On était quand même face à une équipe avec une histoire, composée de joueurs d’expérience. Vous avez un coach qui a déjà connu une montée et c’est ce qui fait qu’ils étaient candidats. Il y a 3 points d’écart donc évidemment que le match aller a eu son importance comme celui de lundi en aura. Cela n’empêche que cela reste 11 contre 11 sur le terrain et qu’il faut jouer le mieux possible pour obtenir le meilleur résultat possible. »

 

Qui est le favori pour ce match ?

 

« Moi je trouve que le favori dans des matchs comme cela c’est l’équipe qui reçoit. On a toujours un avantage à recevoir. Finalement, les favoris c’est aussi un peu d’intox. Je dirais que c’est Laval parce qu’ils nous reçoivent mais le favori pendant le match, on s’en occupe plus trop. »

 

Vous allez vous frotter face aux deux meilleurs buteurs du championnat coup sur coup, c’est un challenge ?

 

« Il y a deux choses. Ces joueurs-là sont en réussite et en confiance donc on ne peut pas ne pas en tenir compte. D’un autre côté, ces joueurs-là ne partent pas balle au pied de leur surface donc il y a des joueurs qui travaillent pour eux et qui les servent et c’est peut-être ici aussi qu’il faut travailler. C’est évident que la façon dont on gérera Durbant et El Khoumisti influencera le résultat. C’est un des paramètres importants du match »

 

Cet enchaînement des 3 gros morceau est-elle une bonne chose, qu’est-ce que vous auriez préféré ?

 

« Ce que j’aurais préféré, tout le monde s’en fiche et de toute manière cela ne changera rien. A la fin de ces 2 matchs là, il restera 15 matchs et il n’y a pas plus de points par rapport à une équipe ou une autre. Il faut cependant être vigilant au goal average particulier car c’est ce qui est pris en compte dans le classement et cela représente quasiment un point de plus. Ce sont des choses qu’il faut avoir en tête car cela sera d’une grande importance. »

 

Jean-Jacques Rocchi revient, en quoi il vous a manqué ?

 

« C’est le capitaine de l’équipe, on a marqué pas mal de buts sur coup de pieds arrêtés qu’il a tiré à chaque fois et il a de l’expérience. A partir du moment où il a toujours été utilisé c’est que je compte dessus et c’est un joueur qui peut et qui doit apporter à l’équipe. Il est à disposition du groupe et j’en suis très heureux. J’en parles parce que vous me posez la question mais je compte sur tout le monde et si l’on veut continuer ce parcours positif, on aura besoin de tout le monde qui répond présent lorsque l’on a besoin d’eux. C’est ça un environnement compétitif, cela oblige chacun à se remettre en cause et cela rend l’équipe meilleure. »

 

 

Hugo Burg – FC Annecy

 

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